Parapente : description et terminologie
La base de l’apprentissage c’est la terminologie. Nous devons tous parler le même langage. Je vais donc commencer par vous apprendre les différents termes liés à la pratique du parapente. Ou plus précisément à « la voile de parapente ».
Puis je vais vous faire la description de différents termes techniques un peu plus compliqués. Comme l’allongement à plat, l’allongement projeté, les différents profils…
Enfin je vais vous donner quelques informations sur les différents modèles de voiles et leurs homologations. Mais aussi sur le suivi que vous pouvez faire vous-même est les inspections que vous devrez faire dans un atelier spécialisé.
Terminologie du parapente
- Bord d’attaque : C’est la partie avant du profil. Celui qui « attaque » l’air.
- Bord de fuite : C’est la partie arrière du profil. Celui par où l’air « fuit ».
- L’intrados : C’est la surface inférieure de l’aile. Celle qui est vers le pilote.
- L’extrados : C’est la surface supérieure de l’aile. Celle située vers le ciel.
- Les nervures sont les cloisons verticales qui relient l’intrados et l’extrados, les cloisons diagonales sont des renforts internes.
- Caisson : C’est l’ensemble des cellules entre deux suspentes.
- Cellule : C’est l’espacement entre deux nervures.
- Le stabilo : C’est la partie verticale en bout d’aile.
- Et les « fils » entre la voile et les élévateurs sont les suspentes
Les élévateurs de parapente
Les élévateurs, ce sont les sangles qui relient les suspentes aux connecteurs de la sellette. Il y en a en général 2 à 4 selon les modèles de voile. On sera à deux élévateurs pour une aile de compétition de distance et 4 pour un biplace.
Les élévateurs qui vont au bord d’attaque s’appellent les « avants » ou « A ». Le suivant est le « B », puis le « C »… Ceux qui supporte les freins s’appellent les « arrières »
Enfin on peut voir souvent l’élévateur avant séparé en deux. Celui qui va vers l’extérieur de l’aile permet de faire les oreilles et est surnommé le « baby A ».
Il faut les monter sur la sellette, c’est une des première difficultés à surmonter quand on débute. Mais nous avons fait une vidéo là-dessus.
A l’avant, il y a en général des poulies reliées par une suspente… C’est l’accélérateur. Mais ça n’est pas le sujet de cet article.
Enfin derrière, il y a une poignée. Ce sont les freins.
Terminologie des élévateurs de parapente
- Point d’ancrage des élévateurs sur la sellette.
- Elévateur A, ou « avant », on y trouve les suspentes reliées au bord d’attaque.
‘Elévateur « baby A » ou « A’ » qui va à l’avant extérieur du bord d’attaque et dont on se sert pour faire les oreilles. - Elévateurs B et C qui comportent les suspentes reliées au centre de l’aile.
- Elévateur D ou « arrière ». On y trouve les suspentes reliées à l’arrière de l’aile. Il sert de support à la poignée de frein
- Suspente de frein.
- Poignée de frein.
- Attache de frein avec anneau antifriction
- Accélérateur dont nous verrons plus tard l’utilité et l’utilisation.
A plat et projeté
Lorsqu’on mesure l’envergure ou la surface d’un parapente, il y a deux méthodes et donc deux chiffres différents.
La première méthode, la plus utilisée, consiste à prendre les mesures du parapente posé à plat sur le sol. Ce sont les mesures « à plat »
La seconde méthode consiste à mesurer la projection de l’aile au sol. Son ombre lorsqu’elle est éclairée par un soleil qui serait au zénith. C’est la mesure projetée.
Envergure et corde
- L’envergure est la distance qui sépare les deux extrémités d’une même aile.
- La corde est la droite qui sépare le bord d’attaque du bord de fuite.
- La ligne de cambrure est la ligne de mi-distance entre l’extrados et l’intrados.
L’allongement
L’allongement c’est le rapport entre l’envergure au carré, divisé par la surface. Plus le chiffre est élevé, plus l’aile est « fine » et technique à piloter.
On différenciera l’allongement à plat et projeté.
L’allongement en image
L’entretien du matériel
Au quotidien, on évitera de faire traîner la voile par terre, de la ranger humide dans son sac, de l’exposer inutilement aux rayons du soleil et de la soumettre à des températures élevées (comme dans une voiture au soleil).
Un lien fédéral sur l’entretien du matériel il est très bien fait.
L’entretien que vous faites vous-même :
Contrôle des longueurs de suspentes de freins. Lorsque vous volez en air calme, levez les mains jusqu’à la poulie (ou anneau de friction), puis regardez la « garde » (la distance à tirer avant que la tension passe dans le bord de fuite). Le vrai danger c’est que les suspentes de freins soient trop tendues.
Vous pouvez aussi contrôler l’ensemble de la voilure. Vérifier qu’il n’y a pas de trous dans le tissus. Vous pouvez réparer, à l’aide de ripstop autocollant, des petits trous, jusqu’à quelques cms, s’ils ne sont pas près d’une couture.
Vérifiez aussi l’état des suspentes. Qu’elles ne soient pas dégaînées ou abîmées.
Les contrôles que vous ne pouvez pas faire vous-même :
Il faut régulièrement faire contrôler son aile par un professionnel. Un atelier de contrôle. C’est le manuel de vol de la voile qui donne la périodicité des contrôles.
Vous pouvez avoir des infos sur les contrôles ici : Paracheck
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