1992 Airwave Voodoo

Parapente Airwave Voodoo
Parapente Airwave Voodoo

L’aile d’un concepteur de génie

Le parapente de compétition voit arriver une aile qui change de l’ordinaire, l’Airwave Voodoo. Du concepteur Bruce Goldsmith, cette aile va ravir des dizaines si ce n’est des centaines de pilotes.

Il faut savoir que Bruce Goldsmith est d’abord un pilote de deltaplane, puis de parapente. Il va ensuite être membre fondateur d’Airwave puis d’Ozone et enfin de sa propre marque BGD.
Et la Voodoo est la première voile avec laquelle il va se distinguer comme concepeteur… pilote, comme pilote il était déjà connu !

L’Airwave Voodoo : le mouton à 5 pattes ?

Eh bien elle arrive avec ses 4,1 d’allongement au milieu des belles de courses et sans dire qu’elle gagne, elle se place très respectablement. Aux maudiaux de digne, Bruce finit 7ème face aux guns de courses de l’époque.

La Voodoo offre un pilotage d’une étonnante facilité. Elle est solide, maniable. Son taux de chute en virage est excellent. Son pilotage est facile et intuitif. Ce sont probablement toutes ces qualités, qu’on peut ressentir dès les premiers virages, qui ont convaincus tans de pilotes, bons et moins bons.

Certains ont oublié que la Voodoo était une aile de performance et le réveil était parfois brutal ! Mais globalement elle offrait des performances pour une facilité de pilotage déconcertante.

Une qualité de finition « BGD »

Déjà à cette époque Bruce sortait des machines superbes. Coutures internes (aujourd’hui c’est une évidence), mais à l’époue de nombreuses ailes avaient les coutures d’intrados « externes ».

Autre particularité de la Voodoo et les parapentes suivants de la marque Airwave, les suspentes étaient mesurées sous tensions, puis recontrôlées. Déjà dans les années 90 le suspentage posait question.

Et un suspentage en pattes d’oies sur les A, B et C très ramifié et des pyramidales pour les D et les E… Oui à l’époque on est en 5 rangées de suspentes sur les voiles.

Une triste fin

Les Voodoo ont donc illuminé le ciel durant deux bonnes années… Et puis il y a eu des bruits. Des infos sur des Voodoo qui ne volaient plus aussi biens, qui gonflaient mal. Bref très vite un nombre on négligeable d’ailes ont eu des problèmes de tissus. C’ets loin d’être la seule aile à cette époque à laquelle c’est arrivé.

En conclusion

La Voodoo a ravi bien des pilotes. C’était une aile à l’allongement réaisonnable, compacte, maniable, précise… Et qui offrait des performance d’ailes de course. Un petit vélo !

1 Commentaire

  1. Serge Geneix

    J’en ai eu une et j’ai apprécié sa précision et son pilotage…. mais elle n’était pas rapide…

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