Acheter un parapente sur internet
Internet, c’est une multitude d’opportunités et donc un choix souvent difficile… Les erreurs sont nombreuses ! Voici de quoi éviter les plus grosses et les plus fréquentes.
Même si vous ne prévoyez pas d’acheter un parapente sur internet, voici un petit rappel également sur les points essentiels à connaître sur votre équipement : ailes, sellettes et parachutes.
Préambule
Disons-le tout net, acheter sur internet quand on est néophyte n’est pas la meilleure idée qui soit… Pour un pilote formé ayant une bonne connaissance du marché, c’est différent car il saura exactement ce qu’il cherche et pourra ainsi faire ses choix en connaissance de cause.
Mais pour les novices, quelle jungle ! En ce moment, les ateliers de contrôle sont submergés de matériel d’occasion venant du net et que les acheteurs font contrôler à postériori… Les déceptions sont nombreuses et parfois coûteuses. C’est un avis que nous allons nuancer plus loin mais comme le disait Philippe Barnier (ex partenaire de Rip’Air), un peu en colère par les situations auxquelles il est confronté : « Il faut être fou furieux pour acheter sur internet sans certificat car on met sa vie en jeu ! Être donc très vigilant, voir l’aile, avoir le certificat de contrôle, et l’essayer… Est-ce qu’on achète une voiture d’occasion sans la voir ? ».
On a tous aussi dans notre entourage – en tout cas, j’en connais pas mal ! – des pilotes ayant acheté du matériel inadapté à leur niveau (en croyant avoir fait « la bonne affaire »), des sellettes trop grandes ou trop petites, des secours inadaptés pour leur sellette. Ca malheureusement, on ne s’en aperçoit parfois que quand on doit s’en servir…
Enfin, à Parapente + on reçoit de plus en plus d’appels d’acheteurs inquiets : « Je viens d’acheter ça (parfois un modèle assez « exotique »)… euh, vous l’avez testé ? ». Pas toujours ! Si on a le test, on envoie le Pdf. Sinon… Bonne chance !
Notez qu’acheter à un professionnel n’offre pas non plus de garantie absolue car on sait par expérience que les scrupules peuvent être malléables quand on a absolument besoin de liquidités pour passer la morte saison. Et qu’on peut avoir tendance à vouloir refourguer son matériel au premier venu… Mais au moins, en cas de souci, vous saurez contre qui vous retourner.
Comme de toute façon vous allez chercher à vous débrouiller par vous-même, Laurent van Hille de l’école des Choucas de Mieussy nous offre quelques clefs pour éviter les plus grosses erreurs.
Généralités
Le plus important est de savoir ce que vous cherchez et de vous tenir à cette recherche. En schématisant, chercher un « parapente pas cher » n’est pas assez sélectif. Ou ne veut rien dire ou peut encore s’avérer dangereux ! Vous serrez tout de suite perdu face à des centaines, voir des milliers d’annonces. Il est certain qu’une Boom 1 doit être aujourd’hui à moins de 100 €. Mais qui en aurait encore l’usage ? Donc sélectionnez très précisément ce que vous cherchez.
Par exemple : aile école (EN A), d’un PTV de 70 à 90 kg, qui a au plus 4 ans, une fiche d’entretien… Et tout ce qui ne correspond pas à cette recherche, vous éliminez d’office.
Il faut aussi savoir sur quel site chercher. On préférera un site spécialisé à un générique de petites annonces, type « le Bon Coin » ou e-Bay : tapez « parapente », vous trouverez pas mal de pin’s, des posters, des vieux magazines, quelques ailes « dans le coup » au milieu de pas mal de trucs rigolos. Une petite plongée archéologique dans l’histoire du parapente ! Plus sérieusement, il existe de nombreux sites (voir liste plus loin), professionnels ou non. Quoi qu’il en soit, ne vous attendez pas à trouver votre bonheur dans vos dix premières minutes de recherches. Il faut y revenir souvent et attendre l’occasion qui vous convienne. De plus, prendre le temps de chercher vous permettra de vous familiariser avec le marché. Très vite, vous allez remarquer que certaines marques et certains modèles reviennent plus souvent que d’autres.
Commencez par aller voir sur internet la réputation de ce matériel. Renseignez-vous ensuite auprès de vos connaissances ou sur les forums.
Acheter à un professionnel ou à un vendeur privé ?
J’entends par vendeur privé le pilote lambda qui met son matériel en vente parce qu’il en change ou parce qu’il arrête. Et par professionnel, un vendeur qui a une société, pas le moniteur qui vend son matériel en fin de saison.
Il y a du bon et du moins bon chez les deux. C’est incontestablement chez un vendeur privé qu’on peut faire les meilleurs coups. Mais c’est aussi là qu’on peut faire les pires !
Le professionnel vous offrira un conseil et surtout en général plusieurs produits d’occasion. Donc un choix. Il sera en général un peu plus cher, quoi que ce ne soit pas une certitude. Les écoles cherchent souvent à ne pas garder trop longtemps leur matériel en école. En fin de saison et durant l’hiver, elles bradent leurs voiles.
Boutiques professionnelles en lignes
Ou sites de petites annonces ?
Liste des sites
La plupart des sites de petites annonces ont été pris d’assaut par des personnes peu scrupuleuses qui mettent ua point des arnaques de plus en plus sofistiquées. Un de mes ancien élève a acheté un secours en ligne avec virement bancaire… Et ne l’a jamais reçu, ni retrouvé l’escroc.
Mais on peut aussi faire de bonnes affaires en se méfiant un peu. Cherchez en local afin de pouvoir discuter avec le vendeur. Utilisez des moyens de paiement sécurisés ou des sites le permettant, comme le bon coin par exemple. Essayez de regarder la cohérenvce des annonces. On voit vite si le vendeur est parapentiste ou non…
Il y a donc querlques sites connus
https://www.parapenteoccasion.fr/ : bien pour y faire des recherches. C’est un site spécialisé. La plupart des vendeurs sont de vrais parapentistes. En recanche si vous passez une annonce attendez-vous à pas mal de spams.
https://www.leboncoin.fr/ : reste une référence des échanges entre particuliers. ET il semble que leur système de paiement mette bien à l’abri l’acheteur. Par contre ce n’est pas un site spécialisé. Du coup, pas mal d’arnques à la vente.
Et on finira par https://www.parapentiste.com/ : qui est aussi un site spécialisé. Peu de retours, mais comme on dit, pas denouvelles, bonnes nouvelles !
Les questions à se poser pour acheter une aile
L’usage que vous allez en faire va vous orienter sur les questions suivantes. Donc commencez par bien définir définissez VOTRE cahier des charges ! Tout le monde n’est pas honnête, certains vendeurs peu scrupuleux vont vous dire qu’ils ont absolument l’aile qu’il vous faut.
On ne prendra pas la même aile pour aller marcher que pour faire du cross. On choisira une aile plutôt durable pour voler sur des terrains abrasifs ou en bord de mer, tandis qu’on se laissera davantage séduire par du light sur les pâturages alpins…
La marque et le modèle, ce sont souvent des critères très personnels. Un peu comme les voitures, on préférera une marque plutôt qu’une autre.
La facture d’achat si vous achetez à un particulier. Ca permet de garantir que l’aile n’a pas été volée.
En revanche, ne vous attendez pas à ce qu’un professionnel ne vous la donne. En même temps, ils ont pour habitude d’acheter du neuf, donc pas des ailes volées.
Le niveau d’homologation de l’aile
Elle doit correspondre à votre niveau de vol. Pour rappel, une aile de classe A est une aile dite école ou sortie d’école. En général, c’est le matériel le plus adapté pour faire ses deux premières saisons et devenir un bon pilote autonome. Le niveau B est de loin le plus compliqué.
Il comprend de gentilles ailes sortie d’école (comme les Koyot, Alpha, Bolero, Eazy…) jusqu’à des ailes bien plus sportives pour pilotes très expérimentés (citons par exemple parmi d’autres les Mentor, Rush, Step, Iota…). C’est une catégorie qui a beaucoup évolué ces dernières années, elle comprend des ailes franchement nerveuses et pas du tout recommandables, pour un pilote débutant. Donc renseignez-vous très soigneusement auprès de ceux qui connaissent : les pilotes de votre entourage, lisez les tests de magazines, renseignez-vous sur les forums.
À partir des niveaux C et D, les ailes de 3 à 4 ans commencent à être franchement moins chères. C’est souvent parce que la demande est moins beaucoup moins importante que l’offre. On veut la dernière… Donc une neuve. Et puis une aile de ces catégories qui a un peu d’age a souvent les mêmes performances que les récentes de la catégorie inférieure.
Ces ailes ont souvent un bon état de voilerie (elles traînent rarement sur les pentes écoles), c’est plutôt du côté du suspentage qu’il faut regarder. La résistance, bien entendu, mais surtout le calage. Un suspentage ça peut se changer. A titre indicatif, ça coûte entre 400 et 600 €.
La taille
Prenez la bonne ! On ne parle pas de surface ici, mais de poids. Le PTV (Poids Total Volant) est l’ensemble aile, sellette, secours, pilote… bref, tout ce qui vole avec vous. Comptez 14 à 18 kg de plus que votre poids pour du matériel classique, un peu moins si tout est light (8 à 10/11 kg). Exemple : un pilote de 80 kg aura un PTV de 94 à 98 kg.
A choisir entre voler en haut de fourchette et bas de fourchette, choisissez la première possibilité. Une aile vole souvent mieux chargée.
L’année de mise en service
La date du premier vol est parfois difficile à déterminer. Si le vendeur à la facture initiale (très recommandé, sinon il peut s’agir d’une aile volée !), on imagine bien qu’il ne l’a pas gardée pendant 6 mois dans un placard. Mais entre la date du sticker (date de fabrication) et la date de mise en service, il peut parfois s’écouler un an.
Le prix
Pour tout novice, il est difficile de savoir si le prix indiqué est le bon. Il y a quelques « coups de fusil » à faire mais c’est comme pour tout achat d’occasion, un prix très bas cache souvent un vice, ou un matériel totalement inadapté, ou très loin des standards techniques actuels. Il est rare de trouver une aile école récente (maximum 4 ans) qui soit révisée, au dessus de sa moitié de vie, à moins de 700 ou 800 euros. Pour une aile école de l’année, ce sera plutôt entre 1400 et 1700 €. Pour ce qui est des autres catégories, le marché est tellement important qu’il est impossible de donner une idée de prix. Mais bon, on a toujours quelques amis à qui on peut demander…
Le certificat de révision
Le contrôle est une information sur l’état de l’aile au jour où il est effectué. La plupart des pilotes regardent l’état général de l’aile (indiqué par une croix sur une échelle de couleur ou de chiffre. C’est pourtant les informations spécifiques qui sont intéressantes selon le modèle de l’aile.
Pour une EN A, on regardera plutôt l’état de la porosité. Ce sont des ailes qui sont souvent en pente école, mais qui ont peu de vol. Pour les catégories sortie école (EN B) on gardera un œil sur la porosité, mais on regardera aussi la résistance des suspentes. A partir des catégories B+, C et D, toute l’attention ira sur le calage de l’aile et sur la résistance des suspentes… Enfin pour les biplaces, tous les paramètres sont importants.
Un article sortira dans votre prochain parapente + sur les contrôles de voile. Inutile donc de rentrer ici dans le détail.
L’endroit où l’aile a volé
Il peut induire de grosses différences de vieillissement. Une aile qui vole toute l’année dans sur les cailloux ou en air iodé de bord de mer ou dans le sable, sera fatiguée bien avant une aile qui vole sur les vertes pelouses du massif Central (sans indiquer de lieu, tout le monde va comprendre et personne ne sera fâché). Vérifiez ! Sachez aussi que les tissus légers en extrados vieillissent plus vite sur les terrains abrasifs comme le sable, les graviers et n’aiment pas les jeux de gonflage au sol… Le vendeur vous dira évidemment ce qu’il veut mais on peut quand même demander.
Les questions à se poser pour axcheter une sellette
C’est plus simple et plus compliqué. C’est un peu comme acheter une paire de chaussure à distance. On connaît sa pointure mais on ne sait pas forcément si le pied sera bien dedans et si elles seront adaptées à notre pratique.
Faites comme avec les voiles. Choisissez ce que vous cherchez. Il existe quelques grandes familles de sellettes :
- Ecole : des sellettes simples, favorisant l’installation et le prix
- Site : ce sont les plus rependues. Elles sont mieux finies, avec d’avantage de réglage. Elles favorisent le confort en position assise
- Réversible : comme leur nom l’indique, elles font double emploie. Elles sont un sac quand la voile est dedans et votre sellette lorsque la voile est au-dessus
- Les cocons : Ce sont des sellettes qui favorisent la performance. Le pilote y est en position allongée ou semi-assise
- Et les light, qui favorisent le poids et le faible encombremement
Choisissez bien entendu la bonne taille : il existe sur les sites de fabricants des tableaux ou indications donnant la bonne taille en fonction de la vôtre. Attention, selon les marques, les sellettes ne taillent pas de la même manière.
Sachez qu’une sellette vieillit en général bien (point à nuancer, voir plus loin), une sellette qui a moins de dix ans peut encore avoir de beaux jours devant elle.
Acheter une sellette sur internet, c’est un peu comme acheter une paire de chaussure à distance. On connaît sa pointure mais on ne sait pas forcément si le pied sera bien dedans et si elles seront adaptées à notre pratique.
Faites comme avec les voiles. Choisissez ce que vous cherchez. Il existe quelques grandes familles de sellettes :
- Ecole : des sellettes simples, favorisant l’installation et le prix
- Site : ce sont les plus rependues. Elles sont mieux finies, avec d’avantage de réglage. Elles favorisent le confort en position assise
- Réversible : comme leur nom l’indique, elles font double emploie. Elles sont un sac quand la voile est dedans et votre sellette lorsque la voile est au-dessus
- Les cocons : Ce sont des sellettes qui favorisent la performance. Le pilote y est en position allongée ou semi-assise
- Et les light, qui favorisent le poids
Choisissez bien entendu la bonne taille : il existe sur les sites de fabricants des tableaux ou indications donnant la bonne taille en fonction de la vôtre. Attention, selon les marques, les sellettes ne taillent pas de la même manière.
Sachez qu’une sellette vieillit en général bien (point à nuancer, voir plus loin), une sellette qui a moins de dix ans peut encore avoir de beaux jours devant elle.
Quelques remarques
Cherchez sur internet les avis sur le modèle choisi. Certaines sellettes, même école, ont de gros gros vices… Difficulté d’installation, instabilité, points durs dans le dos, système d’accroche complexe…
La sellette idéale multi-usages (cross, aisance pour jeux au sol, rando…) n’existe pas : pour plusieurs usages, il faudra peut-être envisager plusieurs modèles.
- Les poids donnés par les fabricants sont très variables : avec ou sans mousquetons, planchette, protection, etc. Vérifiez tout !
- Pour une sellette avec mousse-bag, demandez s’il est fourni (parfois 100 euros de plus environ).
- Pour un usage débutant, je vous conseille franchement SIMPLE. Elles sont faciles à régler, il est à priori, plus facile de s’y installer. Vous aurez aussi le temps de voir vers quelle sellette vous voudrez vous orienter plus tard. De plus, elles sont faciles à revendre.
- Si c’est votre seconde sellette, vous devriez la garder un bon moment. On aura envie d’une sellette plus technique et confortable, apte aux vols de durée, il sera important de pouvoir l’essayer (mais à 500 km de chez soi, pas facile…). Lire les critiques et ne prendre que des sellettes qui ont une bonne presse, les forums permettant parfois d’être rapidement fixé. Et consultez les excellents tests de Parapente + !
- Sur les modèles airbag… Si l’airbag est réversible, la « peau » du sac est aussi celle de l’airbag : un sac râpé, maltraité, laissé au soleil donnera un airbag fragilisé on en a vu réparé avec du scotch…
Un des point attractif des sellettes réversibles est le poids. Mais comme pour les voiles légères, il n’y a pas de secret. Les matériaux utilisés sont souvent plus légers et donc moins résistants à l’abrasion. Il est donc important de regarder l’état de l’airbag des sellettes réversibles.
Certains modèles airbag souffrent également d’une conception discutable avec les compartiments gonflés qui s’arrêtent au bas du dos… Laissant donc le dos non protégé. Il faudrait prendre le temps de vérifier comment tout cela est conçu, quelles chambres communiquent, que les écopes externes soient en bon état… Rien de tout cela ne sera visible sur l’ordi.
Et Les différentes protections
Le choix dépendra peut-être de votre usage. Quelques notions pour éclaircir les choses.
Mousse-bag : fonctionne tout le temps (même au déco), plus stable en chute latérale. Plus encombrant dans le sac que l’airbag, plus lourd. Vieillit généralement très bien.
Airbag : plus léger et moins encombrant, plus efficace en chute assise (si gonflé…). Moins efficace en chute latérale (risque de déformation, se « dérobe »), moins stable à l’impact. Ne fonctionne pas en sortie de décollage, certains modèles mal conçus peuvent mettre beaucoup de temps à se gonfler. Vieillit plutôt moins bien.
Airbag à système auto-gonflant (cela peut être une mousse auto-gonflante – Ava, Advance, Independence, Kortel – ou un système de mise en forme à câbles, joncs, ressorts ou plaques souples internes – Gin, Supair, Woody Valley…) : avantages et inconvénients idem à airbags « classiques », fonctionne en plus « au sortir du sac ». En cas de mousse auto-gonflante, attention, la qualité de la mousse peut avoir une énorme importance.
Depuis quelques années, les protections de sellettes sont soumises aux EPI. Donc durée de vie limitée et inspection périodique conseillée… POUR LES PRATQIUES ENCADREES ! Pour le pilote individuel, aucune obligation ! Et la plupart des sellettes ont une durée de vie… A peine imaginable. Même les protections dorsales !
L’emplacement du parachute de secours
En gros, il y a trois emplacements. Dans le dos (ou dorsal), sous la placnchette (ou sous-cutal) et devant (en ventral). On distinguera deux types d’accroche ventrales différentes :
- Avec élévaterurs reliés aux épaules
- Avec accroche sur les maillons
Personnellement, je préfère les secours sous la planchett. On voit la poignée et elle est e général facile à trouver. Le montage du secours y est relativement facile.
Les emplacements dorsaux réduisent l’efficacité des protecrtions dorsales. Et souvent, soit la poignée est difficile à trouver soit la distance entre la poignée et le secopours est importante, rendant l’extraction et le jet du secours plus difficile
Et les ventraux ont l’avantage d’être faciles à trouver. Mais dans le cas d’un ventral avec élévateurs aux épaules, c’est souvent « une usine à gaz ». Et dans le cas de connection aux maillons, si l’un de ces derniers casse… Ben le secours n’est plus attaché de ce côté là (ça reste une exception un maillon qui casse)
Vous aurez compris que c’est un débat sans fin ! Donc c’est à vous de faire votre choix en fonction de votre feeling.
Le parachute de secours
D’abord il faut choisir « le type ». Le parachute « rond » a fait ses preuves des années… Il les fait encore aujourd’hui. Mais l’arrivée des parachutes carrés a un peu révolutionné le marché. Il est plus stable, s’ouvre plus vite et a une traînée qui anéanti, le plus souvent, la portance de l’aile principale.
Mais il est plus cher et plus difficile à plier.
On ne va pas s’étendre sur les Rogallo ou hexagonaux ou autres originaux.
Il faudra ensuite vérifier sa compatibilité avec la sellette ou le container. Faites donc attention au volume du parachute. Ils sont devenus de plus en plus légers et donc moins encombrants. Un gros secours ancien est susceptible de ne pas rentrer dans une sellette moderne (trop « coincé », difficile à sortir). Et à l’inverse, un secours moderne risque de se balader (peut-être une source d’emmêlage pour les suspentes) dans une sellette prévue pour des parachutes plus volumineux (trop « lâche », il peut se mettre en travers et refuser de sortir également).
Dès que vous l’avez acheté, repliez-le ou faites-le via un professionnel. Vous ne pourrez jamais vérifier les dire du vendeur, à moins qu’il ait une facture de pliage. Mais en général, on ne paye pas 40 à 60 € de pliage juste avant de vendre son secours… Ensuite vérifiez absolument l’extraction vous-même, même si ça sort d’un pro !
Un secours assez ancien n’est pas forcément à éviter. La plupart des manuels de vol indique une durée de vie de 10 ans après la vente. Ca se justifie peut-être pour les secours modernes, de plus en plus légers. Mais il existe des secours plus anciens, d’une conception robuste. Et mieux vaut un vieux secours que pas de secours du tout !
Quelques liens
Vers « toutleparapente.fr » : 5 conseils pour acheter un parapente
Vers « paragliding.rocktheoutdoor.com » : un article sur les homologations
Vers « voler.info » : un article sur le marché de l’occasion
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