1986 ITV Asterion
Une belle histoire
Parapente ITV Asterion 1986, une histoire qui commence avec deux concepteurs Français des plus connus :
Paul Amiell, parachutiste qui rêvait de fabriquer sa propre voile, qu’il avait lui-même dessinée, mais que personne n’avait le temps de lui coudre.
Le second est Michel Leblanc, designer pour la marque ITV qui concevait et vendait des planches à voiles.
Alors lorsqu’en 1985 ITV dépose le bilan, l’altelier Laser Lab (fabriquant des ailes ITV) trouve le temps de fabriquer l’aile. Paul fait des essais et très vite, elle se fait sa petite réputation d’aile « performante ». Plus performante que ce qui existe à l’époque. A ce moment là, elle n’est pas encore commercialisée.
Mais très vite Bernard Dumont, repreneur d’ITV et gérant de Laser Lab demande à Paul s’il peut la produire. Paul est alors embauché comme responsable du département parapente, chargé de la R et D en pool avec Michel Leblanc…
Ca y est ITV Laser Lab est né. Et ils vont faire partie des leaders du parapente pendant près de 10 ans En France bien sûr, mais aussi à l’étranger.
Aujourd’hui ITV existe encore, dirigée par Mika Regnier.
L’ITV Asterion, un parapente révolutionnaire
Il y en aura des innovations chez ITV. Et ça commence avec cette Asterion. La calcul développé des panneaux. C’est un « pincement » des panneaux d’extrados et d’intrados qui permettait de tendre l’ensemble de la voile. De réduire le « boudinement » des caissons.
C’est aussi une des premières ailes sur laquelle sont apparus les têtes d’alouettes. Ce qui remplaçait les sustentes cousues directement sur l’aile.
Et puis… Nous pensons souvent que les premières cloisons diagonales ont été inventées dans les années 1990. Mais c’est sur un prototype d’Asterion qu’on a vu les premières diagonales apparaître. C’était en 1988. A cette époque déjà la recherche de performance était mise en avant.
Le prototype de 1988 avec cloisons diagonales
Une ITV Asterion… des ITV Asterion
Les premières Astrion ont été commercialisées en 1986. Il s’agissait de la 720, la 823, la 927 et la 1026. Il fallait comprendre le nombre de caisson en 1er , puis la surface à plat en deuxième chiffre. Donc 923 = 9 caissons, 18 alvéoles et 23 m2
Ici une Asterion 927 de 1986
Puis sont arrivées en 1987 trois nouveaux modèles d’Asterion… dont certains remplaceront le précédent : 820, 923, 1030.
Vous avez compris l’idée ? Un caisson de plus pour la même surface. Et donc des parapentes plus performants.
C’est un parapente qui a été très répandue en France (ailleurs, je ne sais pas). A l’époque on utilisait les parapentes pour descendre des montagnes. On ne parlait pas encore durée de vol. Et sa finesse, égale ou supérieure à 3, ainsi que sa facilité de décollage étaient deux atouts majeurs pour cette pratique.
Côté chiffre, on est sur une aile de 2 à 2,9 d’allongement. Chiffre étonnant, une Asterion 720 faisait 6 mètres d’envergure à plat et 2 d’allongement. 4 ans plus tard sortira la Spahir, avec 4,10 d’allongement et plus de 10 mètres d’envergure…
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