Evacuer le stress

Le stress est l’ennemi de la sécurité active, il est donc très important de l’éliminer à chaque étape d’un vol. Je ferai bientôt un article spécifique sur le stress. Mais eEn attendant, voici quelques conseils facile à appliquer.

Mentaliser le vol. Le vivre “en rêve”. C’est un premier moyen de déstresser. Essayez d’en voir chaque détail et de bien vous préparer (mentalement ) à chaque étape. De résoudre à l’avance ce qui vous paraît compliqué. 

Aprenez à identifier votre stress. Et lorsque vous le sentez venir, posez-vous la question : “pourquoi ?”. Souvent c’est la raison est non fondée. Un exemple simple. Vous êtes très haut et ça bouge. Les mêmes mouvements plus près du sol ne vous feraient pas peur… Si vous respirez lentement, que vous essayez de relativiser, vous allez vite revenir à la réalité. Plus on est loin du sol, moins on prend de risques.  

Souvent nos stress ne sont pas objectifs. Il faut apprendre à se concentrer et à piloter, simplement.

Note : ne pas confondre stress et peur. La peur qui peut arriver en l’air lors d’un passage un peu enagagé ou de conditions inatendues tient nos sens en éveil et nous permet de resté conscient des risques.

Checker TOUT son matériel

C’est vraiment un truc de base ! il y a des tas de choses qui ont pu se passer entre la fin de saison et la reprise.

Votre matériel à pu s’éparpiller.
Donc faites-vous des petites listes, de préférence lorsque vous rangez votre matériel. Normalement après une longue période de pratique, vous devez avoir tout ça en tête.

• Qu’est-ce qui doit se trouver dans votre sac de parapente (l’aile, la sellette et ses maillons, le casque, le vario, la radio, un kit sécu…) ?
• Qu’est ce que vous devez prendre sur vous ou avec vous (téléphone, gants, portefeuille, gourde, barre céréale…) ?

Mais il faut aussi le checker visuellement. Et mieux encore, le gonfler. Honnêtement,les souris qui bouffe les voiles, c’est rare. Par contre les suspentes de freins qui se raccourcissent ça arrive. Un gonflage pour voir si le bord de fuite n’est pas bridé, ça c’est une bonne idée.

Et dans le doute, faites le vérifier. C’est très stressant de voler avec du matériel dans lequel on a pas confinace. Un petit contrôle par un professionnel vous rassurera. Quelque part, ça n’a pas de prix. Du moins pas celui d’un contrôle.

Ne pas succomber à l’addiction

Si, voler est une addction. Ca s’explique d’ailleurs. Quand on va voler le corps sécrète de l’endorphine surnomée hormone du bonheur. Nous avons tendance à régir un peu comme des drogués. Lorsque nous ne pouvons pas faire autrement que d’arrêter, le manque passe assez facilement. Mais si nous avons une opportunité, nous essayons de la siasir, sans forcément tenir compte des concéquences.

Pensez-y la prochaine fois que vous allez voler.

• Est-ce vraiment une perte de temps d’aller repérer l’atterrissage ?
• Est-ce que rouler vite (particulièrement dans les petits patelins) va vriament me faire gagner du temps ?
• Est-ce que je ne pourrais pas prendre un peu de temps à observer l’aérologie avant de me préparer ?
• Est-ce que je ne pourrais pas prendre le temps de bien me préparer ?
• Est-ce que je ne ferais pas mieux d’attendre la fin d’après-midi quand ça se calme ?

C’est affolamant le nombre d’accidents pour lesquels on se demande : “mais pourquoi ce pilote a décollé ?”

Choisir le bon site

Souvent un pilote vole sur “son site”. Celui qu’il connaît bien, qui est près de chez lui, qui est facile d’accès, qu’il comprend bien. Mais est-ce le plus approprié pour une reprise ? Peut-être ?

Pour dire les choses autrement, lors d’une reprise, il est prférable de se mettre des contrainte avant le décollage. Il est préférable de faire une heure de route plutôt que de devoir poser sur un petit terrain… Même si vous le connaissez bien ce petit eterrain.

C’est une simple question que vous devez vous poser. Il n’est pas sûr que faire 100 km en voiture soit forcément la meilleure solution. Mais il faut au moins se poser la question.

Prendre le temps d’analyser le site

Plus haut, on a parlé de l’addiction qui pouvait nous faire renoncer à ce repérage. Mais il y a d’autres raisons. La sonfoance en soi, la flemme ou pire, l’habitude. Bref, il FAUT repérer un site quand on y a pas volé depuis quelques temps.

Il peut y avoir de nouveaux obstacles (clotures, trous, troupeau de vaches…). C’est aussi intéressant de repérer les manches à air afin de les trouver rapidement en perte d’altitude. 

C’est aussi l’occasion d’aller voir les panneaux ou totu simplement si le terrain est toujours pratiquable pour les parapentistes. 

Vous allez perdre un quart d’heure. Mais ça vous évitera peut-être un stress inutile. Et avec un peu de chance vous pourrez vous arranger avec un autre pilote pour les navettes ?

Faire son horaire

Faire son horaire, c’est estimer l’heure à laquelle vous devez arriver sur le décollage et calculer tout le reste en finction de cet horaire. C’est juste histoire d’être sûr de ne pas arriver à 12 h 00 au décollage au printemps alors que vous aviez visé 10 h 30… mais que le petit dej à traîné un peu que vous n’aviez pas intégré le quart d’heure de repérage de l’atterro, ni les trente minutes de préparations de l’aile. On perd vite une heure à une heure et demi quand on reprend ! Pensez-y

Et une heure au printemps, ça peut faire un monde de différence en l’air.

Prévol et check-list

Quand on vole souvent, on a  l’habitude de faire sa prévol et on confond souvent prévol et checklist. Ce sont pourtant deux choses bien différentes.

La prévol c’est l’ensemble des actions qu’on fait pour préparer le décollage. Alors que la ceck-list ce sont l’ensemble des vérfifications vitales avant de décoller.

Nous avons tous une manière différente de nous préparer. Et il n’est pas forcément bon de changer radicalement cette mathode (j’ai écrit un article là-dessus : les habitudes). Donc je ne vais pas vous dire cette prévol est remarquable, celle-là est mauvaise. Chacun a ses habitudes. 

Mais lorqu’on reprend le vol, on a un peu perdu ces habitudes. Raison pour laquelle la mentalisation du vol est intéressante. Vous remettez votre cerveau en mode “parapente”. 

Tout ça pour dire que lors d’une reprise, il faut prendre le temps de faire sa prévol et sa checklist. Ne laissez pas le stress vous envahir… Prenez le temp nécessaire pour cvous préparer.

Bien choisir  son matériel

Trop souvent, les pilotes changent d’aile au printemps. Et donc il font leur reprise avec une nouvelle aile. Souvent plus perf ou plus technique que la précédente. Et ce n’est pas forcément très “malin”. Ou alors il faut choisir des créneaux plus calmes. 

Retenez ça : “pas plus d’une inconnue à la fois”. Et on peut considérer qu’une reprise est une inconnue. 

J’ai mis ce petit chapitre uniquement pour cette raison.

Se tenir au plan de vol

Alors première question : Avez-vous un plan de vol ?

Si ce n’est pas le cas, quand on débute ou qu’on reprend après une longue période d’inactivité, il est important de s’en faire un. L’improvisation est souvent source de stress inutile.  

Et maintenant que vous en avez-un, il faut vous y tenir ! Ne pas enrouler le thermique qui passe, simplement parce qu’il est là. 

Débriefer tous ses vols

Je ferai aussi un article complet là-dessus. Mais pour progresser, il est important de se fixer des objectifs à chaque vol et de voir si on les a atteints et dans quelles conditions de stress ?