Le tangage en parapente
Le tangage… Pourquoi ?
Dans toutes les écoles, on fait des exercices de tangage. Ces exercices permettent au futur pilote d’avoir confiance en lui, en son moniteur et en sa voile. Mais aussi et surtout de de comprendre les mouvements pendulaires. Comment les créer et comme les entretenir. Eventuellement dans un deuxième temps, comment les stopper.
Comment ?
Tout d’abord, le pilote va penser à sa position dans la sa sellette. Il va bien veiller à appuyer tout son dos sur le dossier de la sellette. Il va détendre ses bras (ça ne sert à rien d’être tendu). Et il va positionner ses bras de sorte qu’il vole à vitesse maximum.
Ensuite, il est important d’aller chercher le contact. Donc descendre progressivement les mains jusqu’à ce que les freins viennent au contact du bord de fuite. Tout ce qui est « en trop », s’appelle la garde.
Le tangage en parapente comporte deux phases distinctes.
La ressource, qui est le « ralentissement » de l’aile et l’abattée qui est la phase « d’accélération » de l’aile.
Pour freiner (faire la ressource), le pilote baissera progressivement les mains, jusqu’aux côtes flottantes. Cette amplitude n’est pas dangereuse et suffit à l’exercice du tangage.
En fin de freinage, l’aile ne ralentit plus, le pilote va alors relever rapidement les mains pour permettre à la voile de reprendre sa vitesse.
Les risques
Le premier risque c’est le décrochage. Raison pour laquelle on ne baissera pas les mains en-dessous des côtes. Et le second est la fermeture frontale. Mais à ces amplitudes, le risque est faible. Donc ne freinez pas sous les côtes !
Recommandations
Il me parait important de préciser que ce type d’exercice doit être pratiqué sous l’œil d’un moniteur à même de vous aider et de vous empêcher d’aller trop loin dans les mouvements de tangage.