L de K Pantair

Le parapente LdeK Pantair est sorti en 1990. Les premiers protos sont arrivés au début de cette même année. D’abord appelés “Super Trilair”, puisque succédant à la très fameuse Trilair, elle fut rapidement baptisée Pantair.

A cette époque L de K sortait une aile de course par an (ce n’étaient pas les seuls). Et “on dit” que cette Super Trilair était arrivée un peu rapidement. Demandant aux pilotes de finir les réglages durant les premières compétitions. Pour autant elle semblait dans les performances des ailes concurrentes.

D’un point de vue visuel, elle était très caractéristique, avec sa forme en flèche. Et “sous la voilure”, elle était entièrement traversée par de fines lattes en fibre de verre. L’une au-dessus et l’autre en-dessous du bord d’attaque.
Le rangement de l’aile se faisait donc en la roulant. (source : Roar Skuggedal)

Ces deux lattes avaient un autre inconvénient. En cas de fermeture frontale, l’aile pouvait partir en “crevette”, comme on peut le voir sur la photo de gauche en bas. Sa réouverture était à priori un peu technique. (source : Roar Skuggedal)

Deux pilots connus ont volé sous cette machine : Le très regretté Richard Gallon et Patrick Bérod. Respectivement 4ème et 7ème au championnats de France 1990.

La Pantair de série avait un allongement de 3,5 à 4,2 selon la taille et entre 20 et 26 cellules. Sa vitesse annoncée était de 36 km/h bras hauts et 42 accélérée.

Ci-dessous une photo de Patrick Berod au repos sur sa Pantair. (Photo : Xavier Murillo, auteur du très beau livre “La folle histoire du parapente”)

 

Patrick Berod parapente Aile de K Pantair

1 Commentaire

  1. Valentin Rufer

    Une voile qui vole super bien, une bonne finesse pour l’époque. Un peu difficile à gonfler car lourde avec les deux arceaux qui parcourt le bord d’attaque.

    ce qui m’a le plus embêté, c’est l’instabilité dans les turbulences. Quand la voile bouge beaucoup dans des conditions “sportives”, on sent qu’elle a envie de fermer mais n’y arrive pas à cause des renforts dans le bord d’attaque.

    Cela crée une sorte d’oscillation de plus en plus forte et la voile finit par plonger en avant et se fermer en crevette depuis la pointe de la flèche.

    De manière générale je la trouve très solide en l’air, agréable à piloter mais qui devient exigeante dans des conditions très fortes.

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